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Pierre Oster - membre de l'Académie Mallarmé     
P A R I S   F R A N C E   2 0 1 5
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F  O  N  D  E  E     E  N     1  9  3  7      P  A  R  I  S      F  R  A  N  C  E
Pierre Oster, né en 1933 à Nogent-sur-Marne, fait ses études au collège Sainte-Croix de Neuilly, au lycée Buffon, en khâgne au lycée Louis-le-Grand puis à l’Institut d’études politiques de Paris.

Il publie Premier poème dans Le Mercure de France en 1954, grâce à Pierre-Jean Jouve et, tout de suite après, Quatre Quatrains gnomiques dans La Nouvelle Revue française, grâce à Marcel Arland et Jean Paulhan. Son premier recueil, Le Champ de mai, paraît en 1955 dans la collection « Métamorphoses », dirigée par Jean Paulhan. Il reçoit pour celui-ci le prix Félix-Fénéon, comme il recevra en 1958 le prix Max-Jacob, pour Solitude de la lumière, une année après la résiliation de son sursis, qui provoque son départ aux armées, en Algérie, où il restera jusqu’en 1959. À son arrivée à Blida, il trouve un mot de son ami Édouard Glissant : « Déserte ! »

En 1961, Jean Paulhan lui ménage par surprise une rencontre avec Saint-John Perse. Il travaille auprès de Claude Tchou, éditeur chinois de livres libertins, et sur les indications de Pascal Pia, qui le fait profiter de sa connaissance de l'Enfer de la Bibliothèque nationale. C'est chez Claude Tchou qu'il édite, avec Jean-Claude Zylberstein, la première édition des oeuvres complètes de Jean Paulhan, avant celle qui paraît aujourd'hui chez Gallimard en collection Blanche. Grâce à Denis Roche, il entre au comité de lecture des éditions du Seuil, où il siègera jusqu'en 1995. Une certaine « consécration » lui vient avec la publication de l’anthologie Paysage du Tout, dans la collection « Poésie », chez Gallimard. 


OEuvres de Pierre Oster :
Le Champ de mai, Gallimard, 1955
Solitude de la lumière, Gallimard, 1957
Un nom toujours nouveau, Gallimard, 1960
La Grande Année, Gallimard, 1964
Les Dieux, Gallimard, 1970.
Chiffres en ballade, avec Yutaka Sugita,
     Hachette, 1972
Requêtes, frontispice de Jean Bazaine,
     Fata Morgana, 1977
Pratique de l'éloge, À la Baconnière, 1977 ;
     Gallimard, 2009
Cérémonial de la réalité, un dessin de Martin
     Melkonian, Qui vive, 1981
Rochers. Trente et unième poème, quatre
     empreintes originales d'Anne Stéphane,
     Babel, 1982
Le Murmure, Marchant Ducel, 1982
Art poétique, un dessin de René Münch, Qui
     vive, 1983
Vingt-neuvième poème suivi de L'Exploration de la poussière (entretien),
     L'Alphée, 1985
Art poétique, quatre lithographies de Jean Bazaine, Maison du livre de Péouges, 1987
Les Vigneaux. Honneur à Dorothée Léger, L'Apprentypographe, 1987
Dictionnaire des citations françaises, Le
     Robert, 1987 puis 2006
L'Hiver s'amenuise, Ulysse fin de siècle,
     1990
L'Ordre du mouvement, Babel Éditeur, 1991
Requêtes, Le temps qu'il fait, 1992
Une Machine à indiquer l'univers, Obsidiane, 1992
Saint-John Perse, Babel Éditeur, 1992
Alchimie de la lenteur, Babel éditeur, 1997
Le Savoir de la terre, Babel éditeur, 1998
Membres épars des dieux, illustrations de
     Mireille Brunet-Jailly, Jean-Louis Meunier,
     1999
Paysage du Tout 1951-2000, Gallimard,
     2000
Je la craignais, dans : Un Bouquet pour Dominique Aury, Babel Éditeur, 2007
Pratique de l'éloge, Gallimard, 2009
L'églantier fleurit, et autres poèmes, La
     Dogana, 2010
Utinam varietur, Gourcuff Gradenigo, 2012